Concerts von Suppè - Juin 2025

Photo 2 choeurs

Le Choeur Cantabile d'Aix-en-Provence et la Chorale du Roy d'Espagne de Marseille se sont associés pour vous proposer 2 concerts exceptionnels du Requiem (Missa pro defunctis) de Franz von Suppè les 13 et 20 juin 2025.

2025 06 V24marsA savoir :

- Les comptes de ces concerts sont communs aux 2 associations, même si des contraintes techniques ne permettent d'en afficher qu'une seule. Tout don apparaissant pour Chorale Cantabile est versé intégralement au compte des deux concerts.

- La billetterie « HelloAsso » est financée par des contributions FACULTATIVES. Si vous ne souhaitez pas contribuer, en fin de commande, dans l’onglet Récapitulatif, cliquez sur « Modifier » puis cochez « Je ne souhaite pas soutenir HelloAsso ». Seul le montant net à payer des billets apparaît. 

- Chaque enfant de moins de 12 ans doit être muni d’un billet «gratuit moins de 12 ans».

 

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ATTENTION ! Choisissez bien le concert auquel vous voulez assister, les billets ne sont pas interchangeables.

Vendredi 13 juin 2025 à 21:30 - Abbaye Saint-Victor Marseille

Abbaye Saint-Victor, place Saint-Victor, Marseille

Vendredi 20 juin 2025 à 20:30 - Cathédrale Saint-Sauveur AIX-EN-PROVENCE

Cathédrale Saint-Sauveur, rue Gaston de Saporta, Aix-en-Provence


Les billets sont au tarif prévente de 18 € jusqu'à la veille du concert

  • En ligne : en se connectant sur le site de billetterie sécurisé HelloAsso via le lien « Commander » ci-dessus
    Après paiement, les e-tickets sont téléchargeables au format PDF. Ils sont à imprimer ou charger sur un portable pour être présentés au contrôle à l’entrée des concerts.

  • Auprès des choristes : les billets à souche, réglés d'avance, sont à présenter au contrôle à l’entrée des concerts.


Vente de billets à l’entrée des concerts  :

  • 20 € tarif unique,
  • gratuit pour les enfants de moins de 12 ans

 

Franz von SUPPÈ

Franz von suppe 1484

Franz von SUPPÈ est un compositeur et chef d'orchestre de nationalité autrichienne, de son vrai nom Francesco Ezechiele Ermenegildo, cavaliere Suppè-Demelli, né le 18 avril 1819 à Split (Dalmatie, à l'époque dans l'Empire d'Autriche) et décédé le 21 mai 1895 à Vienne (Autriche). Fils d'un fonctionnaire d'origine italo-belge et d'une mère viennoise, Suppè passe son enfance à Zadar en Croatie.
Sa première composition connue est une messe latine, qui y fut donnée en 1832. Il avait 13 ans ! Il part faire des études de droit à Padoue et, à la mort de son père, rejoint Vienne en compagnie de sa mère pour y parfaire ses connaissances musicales. Il s'impose peu à peu dans la vie musicale de la ville. Il est ensuite nommé chef d'orchestre et directeur de plusieurs théâtres : Theater an der Wien de Vienne (de 1845 à 1862), Kai-Theater (de 1862 à 1865) et Carl-Theater (de 1865 à 1882).

Il remporta un succès phénoménal en composant pour la scène : on le surnommait souvent l’«Offenbach» viennois, et c'est du reste lui qui présenta bon nombre d'opérettes d'Offenbach dans la capitale autrichienne.

Le nom de Franz von Suppè n'est pas associé à la musique sacrée, car sa réputation posthume repose presque entièrement sur ses nombreux opéras et opérettes, tels Poète et paysan, La Belle Galatée et Cavalerie légère.

Outre ses œuvres scéniques, Suppè écrivit plusieurs œuvres sacrées, notamment le Requiem (Missa pro defunctis) qu'il composa en 1855 à la mémoire de son ami et mentor Franz Pokorny, qui avait aidé Suppè à lancer sa carrière viennoise. Le Requiem était destiné à une messe commémorative célébrée en l'église des Piaristes de Vienne cinq ans après la mort de Pokorny, où il fut donc entendu pour la première fois le 22 novembre 1855.

Bien qu'il ait été redonné plusieurs fois au cours des années suivantes, on reprocha parfois à ce Requiem d'être trop italianisant - et trop gai ! Il fut peu à peu abandonné du répertoire, et on le croyait perdu, jusqu'à sa redécouverte à la fin du xx ème siècle. Depuis lors, il a été repris - et admiré à juste titre.

La place du Requiem de Franz von Suppè dans la production du XIXe siècle est loin d'être mineure. Il ne s'agit nullement d'une œu­vre de circonstance conçue par un talentueux compositeur d'opérettes - bien au contraire, ce Requiem fut délibérément com­posé avec le projet de faire une œuvre forte, à une époque où le compositeur n'ambitionnait aucune carrière théâtrale mais cher­chait bien à s'établir comme compositeur «sérieux».

 Suppè suit la liturgie conventionnelle du Requiem, déployant une riche toile orchestrale. Le chœur, qui chante dans tous les mouvements, est le centre de gravité de l'œuvre. L'élément « italien » est sans doute suggéré par les solos expressifs des instruments à vent et les mélodies bel canto confiées au quatuor de solistes. Suppè tire le plus grand parti des possibilités qu'offre le texte à la fois en intensité dramatique (dans le « Dies irae », notamment) et en émotion poignante, tandis qu'il se montre également habile dans l'écriture fuguée rigoureuse, notamment du « Kyrie » (il avait étudié le contrepoint avec le grand pédagogue Simon Sechter, professeur de Bruckner).

Comme Rossini et Verdi, Suppè conçut avec son Requiem une œuvre sacrée d'une sincérité manifeste, dont l'orientation expressive est entièrement différente de celle de ses œuvres scéniques.